Jour 17 : De Las Terrenas à Santo Domingo

Nous hésitions à prendre le bus tôt le matin 7h ou en début d’aprèm 14h (les seuls horaires qu’il y avait en guagua expreso) mais comme sur le site : http://horariodebuses.com/FR/do/index.php ils indiquaient plus de 4h30 de route (et que jusqu’à maintenant les temps de route affichés correspondaient toujours) on s’était dit qu’il valait mieux prendre celui du matin pour ne pas arrivé vers la nuit à Santo Domingo. Finalement on est arrivée en à peine 2h30 du coup on va avoir le temps de visiter la ville. Arrivés à l’arrêt de bus on monte dans un taxi et on lui demande si il peut nous emmener à l’hostal pour 150 RD$ (après notre expérience à l’aéroport et de toute façon avec les taxis en général, en Argentine (Buenos Aires, Iguazu) c’est toujours pareil, à essayer de voler les touristes… enfin il y a des exceptions quand même mais maintenant je préfère prévenir que d’avoir encore une mauvaise expérience donc j’avais bien demandé le tarif à l’avance à notre hébergement par mail), le taxi se plaint un peu en disant qui est-ce qui vous a dit ce prix là, les prix ont changé, c’est plus cher… Finalement il accepte et nous demande si on va avoir besoin d’un taxi le lendemain on lui dit oui pour aller à l’aéroport, il nous y emmène pour 1000 RD$. On s’installe dans notre hébergement, l’Hostal Nómadas : c’est sympa, c’est une grande maison coloniale rose et le gros plus c’est la terrasse sur le toit. De plus il est bien situé, sur une petite butte dans la zone colonial juste derrière une église. La chambre est simple mais spacieuse avec lit king size, seul bémol: la salle de bain qui est vraiment petite. Les propriétaires, un jeune couple franco-dominicain avec deux enfants, sont sympathiques, le mari dominicain est accueillant et donne de bons conseils. 50 US$ la nuit

Puis on part à la visite de la zona colonial : puerta del mar, Plaza de España, calle Las Damas, museo de las Casas Reales, reloj de sol, capilla de los remedios, Panteón Nacional, ambassade de France, Fortaleza Ozama, Catedral Santa Maria la menor, rue piétonne El Conde…

Nous rentrons à l’hostal, nous profitons de la terrasse et du coucher de soleil,

puis nous demandons à notre hôte où est-ce qu’on peut manger, il nous conseille d’aller voir le concert qui apparemment se fait tous les dimanches au bout de la rue de l’hostal, sur la place des ruines de San Francisco (photos prises le lendemain), et il nous dit qu’il y aura des stands de nourriture… C’est le Grupo Bonyé qui fait le concert, un mélange de salsa, merengue et bachata, c’est super sympa, super ambiance, on est vraiment avec les locaux qui dansent toute la soirée. Il y a des stands, mais aussi des bars qui font à manger, on grignote des petits trucs un peu partout au rythme de la musique. Si vous êtes à Santo Domingo un dimanche allez-y !

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Jour 1 : De Santo Domingo à Bayahibe

Nous arrivons à l’aéroport de Santo Domingo avec un peu plus d’une heure de retard (le pilote a changé la route de vol pour éviter des vents violents), le vol s’est très bien passé (même si j’en peux plus de mes bas de contention ! Grossesse oblige…). Le temps de récupérer notre valise, de passer la frontière (moi je paye la taxe touristique de 10€, mon chéri qui a un passeport argentin a pour une fois un avantage et il ne paye rien) et de changer quelques sous (à Banreservas qui a le taux le plus avantageux à l’aéroport) nous arrivons à la sortie de l’aéroport vers 17h (et là comme d’hab ça me saoule… pleins de taxis nous arrivent dessus…). On demande à un policier (en pensant qu’il allait être honnête et qu’il allait savoir) de nous dire où on peut prendre le bus pour La Romana, il nous dit qu’il faut prendre un bus pour aller à Santo Domingo au parc je ne sais quoi parce que c’est de là que partent les bus pour La Romana et qu’il n’y en a pas qui partent d’ici mais qu’ils s’arrêtent à 18h donc il vaut mieux prendre un taxi sinon on va le louper (à ce moment là un taxi se rapproche et écoute notre conversation…). Je lui dis que j’ai vu qu’il y avait des guaguas depuis l’aéroport et que je sais qu’on a pas besoin d’aller en centre ville (se taper plus de 25km dans le mauvais sens et payer US$35 pour rien, non merci…) puis il parle avec son collègue et je l’entend parler de l’arrêt Las Americas, je lui dis que c’est là qu’on veut aller prendre le bus, il nous explique que c’est à 3km de là juste à la sortie de l’aéroport (il en aura fallu du temps pour lui sortir les vers du nez…) mais qu’il n’y a pas de bus d’ici pour aller à cet arrêt et qu’il faut y aller à pied donc que c’est pas une bonne idée et qu’il vaut mieux prendre un taxi pour aller en centre ville ou directement à La Romana ou Bayahibe… Et là le taxi qui nous écoutait depuis un moment nous propose de nous emmener à La Romana pour US$95 je lui dis qu’il est hors de question qu’on paye ce prix là alors que je sais que en guaguas on peut y aller pour 180 pesos par personne (j’avais demandé à notre hébergement à Bayahibe de me dire les tarifs), là il se rend compte que je connais un peu les prix et il commence à baisser son prix… Je lui dis non merci on va aller à pied à l’arrêt Las Americas et on va se débrouiller… On avance 100m et là c’est un loueur de voiture qui nous arrive dessus et qui nous demande où on va comme ça… Il nous propose bien sûr de louer une voiture mais finalement c’est le plus sympa de tous, quand je lui dis qu’on va à pied à l’arrêt Las Americas ils nous dit qu’on est inconscient et que c’est pour ça que les touristes ont des problèmes… Et il dit à mon chéri que vu mon état, il devrait prendre soin de moi (il a touché la corde sensible…), que c’est pas une bonne idée de faire 3km à pied avec cette chaleur et qu’on ferait mieux de prendre un taxi soit pour le centre ville à US$35 ou jusqu’à l’arrêt pour US$10. Je lui explique que depuis le début on nous propose que d’aller au centre ville, que personne veut nous emmener à cet arrêt et que j’en ai marre… À ce moment là le taxi qui nous suit depuis début se rapproche encore, le loueur lui demande s’il peut nous déposer à l’arrêt Las Americas et il accepte pour 400 RD$, je me dis que c’est cher pour faire 3km mais que c’est plus raisonnable que de marcher sous cette chaleur (en plus avant de partir en voyage, tout le monde m’avait dit de ne pas faire de folies et de faire attention… je vais donc pour une fois pas faire ma têtue et les écouter !) nous prenons donc un taxi. Le jeune qui conduit est sympa, il nous dépose à l’arrêt et prévient un des gars qui est sur place qu’on veut aller à La Romana pour qu’il arrête notre guagua. Après quelques minutes d’attente on monte à bord d’une petite guagua. Avec la musique à fond et la conduite à la dominicaine, c’est super typique et on oublie notre prise de tête de l’aéroport. On met à peu près 2 heures pour arriver à La Romana (avec un petit changement à San Pedro de Marcorís, comme nous étions plus que 3 dans la guagua celui « qui fait payer » nous a fait changer de guagua pour ne pas aller jusqu’à La Romana avec 3 personnes, c’est assez courant et il a payé l’autre guagua pour nous), là on demande au chauffeur de nous poser à l’arrêt des guaguas pour Bayahibe. Il s’arrête nous montre une guagua de l’autre côté de la route et nous dit que c’est celle ci qui nous amènera à Bayahibe et à peu près 30 minutes plus tard nous voici arrivés. On tourne un peu dans le village, on demande notre chemin et on trouve très vite notre hébergement. L’hôtel Villa Iguana est sympa, orange avec une paillote sur le toit, et bien situé, dans une rue calme à deux pas de tout… La chambre « economy » est simple mais bien entretenue et très propre, elle est au rez de chaussée avec une « petite terrasse » (coin avec table et chaises dans une sorte de « couloir »). L’accueil des propriétaires, un couple d’italien, est moyen, il est 20h30 et la première chose qu’ils nous demandent c’est comment on va payer… 1750 RD$ la nuit/sans p. déj (9500 RD$ pour 6 nuits) J’explique au proprio qu’on a que des euros, qu’on a pas eu le temps de changer d’argent et qu’on le paiera plus tard, finalement il nous donne les clés et nous montre notre chambre.

Nous lui demandons ensuite où est-ce qu’on peut changer de l’argent pour manger ce soir (et oui comme le taux est souvent nettement inférieur dans les aéroports, on change toujours le minimum mais là on aurait dû changer un peu plus…), il nous dit que tout est fermé et il ne propose même pas de nous en changer un peu… Je dis à mon chéri qu’on a qu’à aller voir, on va bien trouver quelqu’un qui nous change des euros dans le village, on demande à la banca juste derrière l’hôtel et elle nous dit que le mini market peut sûrement nous en changer et oui ils acceptent au même taux qu’à l’aéroport, ouf on va pouvoir manger ! Comme on est fatigué on choisit donc le premier resto qu’on voit Doña Clara au bord de l’eau, on s’installe sur une petite table entre deux arbres et on commande nos plats (salpicón de mariscos et pesca del día) qui sont bons et copieux.

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